L'effondrement du temps La Trilogie La Trilogie l'imp(a)nsable

50,00 €
Épuisé

La Trilogie complète + offert le DVD "Un jour est égal à tous les jours" d'Aurélien Réal

Communiqué de presse :

         Du temps des hommes, la publication de la trilogie l’effondrement du temps aux éditions du Grand Souffle fut partout accueillie avec surprise, passion et enthousiasme. Personne n’en parla, mais tout le monde la dévora, en secret, comme le sacrilège le plus jouissif jamais osé. En effet il n’y était question que de pénétration, mais d’un type inconnu, pour pythons bandants et vipères à vulves à bout de souffre. Les flammes de l’impansable dépouillèrent les momies humaines de leurs totems, de leurs banderoles, de leur bordel. Personne n’y comprit rien mais, dès qu’ils s’exposèrent à l’onde de choc de cette bombe maquillée en livre, de nombreux asphyxiés en peau d’hommes purent enfin se détendre en réalisant qu’ils étaient tous déjà morts depuis longtemps, depuis toujours en fait, n’ayant jamais vraiment eu lieu,  (une évidence douloureuse mais ô combien libératrice que le quotidien de leur existence invraisemblable n’avait d’ailleurs jamais cessé de leur rappeler). Ils réalisèrent soudain que ce qu’ils appelaient leur « vie », avec son cortège de frustrations constantes, et si vainement refoulées, n’avait jamais été qu’un tremplin évanescent fait d’une matière entièrement fantasmée, et après quelques millions de goulées de cet air venu de l’impansable, tout fut en fête oublié des châteaux fous de mémoire d’hommes ! Exit tous les livres et les enseignes religieuses de la tour de Ba(r)bel ! Exit la science et ses bobards pour l’assurance technique d’un cauchemar toujours plus climatisé. Ni foi ni raison : exit Homo suicidus ! Il n’y eut qu’une mise à nu, incroyable, inconcevable, l’immensité incalculable de la souffrance humaine ne fut qu’un processus de dépossession de toutes nos croyances sur le mystère sans nom d’être là. Autre chose, depuis le commencement, vivait nos vies, tout autre que notre pensée. Nous étions vécus, soufflés depuis autre chose que ce que toutes nos sciences et nos mythologies millénaires avaient pu imaginer. Notre douleur même d’être au monde n’était pas nôtre, mais la blessure même de l’imp(a)nsable, irrépressible, immaîtrisable, suintant sa mise-à-mour par tous les pores de la Terre. Eh oui ! C’est comme ça que cela arriva : personne n’y comprit rien, mais de gloussements en hurlements, l’énormité des cascades de rire qui s’ouvrit alors aux gorges déployées, aux désemparés subitement délivrés du cadavre de leurs histoires, de leurs mensonges de malheurs, de leurs délires de crise mondiale, de leur orgie de faux et usages de faux, exorbita les yeux, les mains, les cœurs et les signes, tout commença à se fissurer des faux murs de craintes et tremblements du cirque de la volition humaine, comme de l’illusoire tragédie de se prendre pour un phallus ou un vagin.

         Il est vrai qu’au début de leur lecture assoiffée de l’effondrement du temps, beaucoup d’entre moi-tous, - moi-tous Œdipe, le grand camé du foutre à souffre -, nous eûmes bien du mal à quitter l’amer paradis de notre enfer érotique, psychologique, économique, politique, écologique, physiologique, hic hic,  car c’était, cela avait été si inavouablement bon de se traiter indéfiniment comme de la merde, si délicieusement fort de se mentir, de se rater de toutes les façons, de s’endetter à mort tous pays confondus, de se meurtrir et de s’entre-torturer du matin au soir pour croire sentir quelque chose plutôt que rien, cela avait surtout été si orgasmique de tout laisser détruire de notre planète sans rien faire ni rien dire, comme si de rien n’était, et pendant si longtemps, - eyes wide shut shut shut les cocos ! -, qu’on pesa quelque temps encore le cul et la foudre dans les poubelles du temps des hommes, dans le fond crapuleux du trou fait homme. Mais il n’y eut rien à faire : avec l’impansable on s’aérait tellement l’apogée qu’on mourut de rire par milliers, de jour en jour, année après année, on mourait de rire tout le temps du temps des hommes, et la liqueur d’inconnu qui s’ouvrait d’extase dans les circuits traumatiques des parlotteurs aux vaines pleurniches finit par démontrer à tous les menteurs humains que la puissance de joie illimitée était décidément plus aimable et baisable que les queues et les cons de mirages parlants toujours si trépidants de violence assassine. C’est pourquoi la Trilogie de l’effondrement du temps s’acheta partout. On se l’arrachait même dans certains sex-shops de campagne pour apprendre une fois pour toutes à ne plus lire, à ne plus mentir de se croire nés pour jouir de souffrir sans fin avant que de pourrir et succomber, pour rien, pour rire, et c’est ainsi qu’associé à cette tornade le DVD Un jour est égal à tous les jours défia littéralement toutes les chroniques de la haine ordinaire. Il ne vous resta plus qu’à.

pénétration I

      Quand bien même l'aurais-tu pressenti dans la nuit de ta vie, tu n'aurais pas imaginé un instant que la fulgurante accélération des événements du monde n'emportait pas tes souffles vers une nouvelle époque de l'histoire, mais vers une mutation inouïe pulvérisant tes millénaires de certitudes fossiles. Car cette chose était folle, totalement inconcevable : ce fut, ce sera, et c'est l'effondrement du temps.

    Et pourtant, venu du plus profond, tu étais cet enfant asphyxié dans le labyrinthe de la tragédie de la Terre, et tu cherchais, sans savoir, à respirer un nouvel air dans la conscience cardiaque des fissures de l'espèce.

    Là, au centre du CRI, le virage t'avait pris comme un homme prend sa flamme, ce fut l'alerte du pas, le franchissement du mur, ceci, déjà, n'était plus un livre. Tu tenais, tu tiens entre tes mains les premières images, les premiers mots du processus : l'impensable Odyssée de la traversée du temps ...

    L'imp(a)nsable est l'auteur collectif d'un laboratoire des écritures-dés-emparées : des plasticien(ne)s, écrivains, poètes, cinéastes et philosophes ont mêlé le cri de leur métamorphose en un geste radical qui fait muter la philosophie en roman, le roman en une chirurgie sans anesthésie du cinéma de la conscience, et cette cinégraphie sur papier de la tragédie humaine, en un acte poïétique qui perfore tous les genres de l'impasse temporelle.

    
pénétration II

      Œdipe ! Ciné-automate du programme tragique de la Matrix ! Méca-lecteur de ta propre vie ! Toi qui attends qu’un livre soit un livre et qu’il se lise ! l'effondrement du temps n'est pas un livre, mais le support insignifiant d’une énergie inconnue capable de trouer le texte mondial du mensonge temporel !

     Cette pénétration demande une grande vigilance d’attention à la puissance de l'instant. Tu ne pourras rien capter réellement de son propos si tu le lis rapidement, cursivement comme un livre parmi d’autres. Mieux vaudrait réaliser prudemment dès le départ que tu n’y comprends rien, et te laisser déconcerter par la force dont il est issu. Elles sont nécessairement trompeuses les apparences textuelles de l’objet que tu voudrais lire ici. Entends-moi : c'est par derrière ce que croit lire ta machine à comprendre que l’onde de l’imp(a)nsable attaque sa texture de contrôle automatique. L’onde de sape de ce « roman contre-fictionnel » est un insaisissable filon diamantin coupant la roche de ta pensée en croyance de lecture. Cette énergie de vision pénétrante court-circuite la machine infernale du « comprendre » qui ne veut pas et ne voudra jamais de la surprise d'être révélée maintenant en flagrant délire de te fabriquer temporel…


pénétration III

            Viens Œdipe ! Regarde le futur qu’ils te préparent, 

            Plonge tes yeux dans la nuit des trans-humains 

            avides d’imposer l’empire du désir-machine, et vois !

            Marche encore dans la transgression toujours, 

            Passons par l’impasse du monde ! Traversons !

            Allons à l’Orgie des sens et du Sens-Insensé de la VISION !

            Expérimentons le désir du non-dit de tous les cycles 

            Revisitons toutes les certitudes de la conscience-fiction humaine,

            Allons là où jamais nul ne s’est aventuré, sautons le pas !

            Ton Œil est le trop qui fait VOIR et ad-venir ce qui sauve – Œdipe,

            Soyons les héros du Zéro pointant vers nulle compréhension !

            Que grille l’illusion-tragique de la pensée-monde, 

            Qu’elle soit renversée dans l’Œil d’aucune volonté !

            Et laissons faire ce qui est de - vous ! - L’IMP(A)NSABLE



L'imp(a)nsable  est l'auteur collectif d'un laboratoire des écritures-dés-emparées : des plasticien(ne)s, écrivains, poètes, cinéastes et philosophes ont mêlé le cri de leur métamorphose en un geste radical qui fait muter la philosophie en roman, le roman en une chirurgie sans anesthésie du théâtre et du cinématographe de la conscience, et cette cinégraphie sur papier de la tragédie humaine, en un acte poïétique qui perfore tous les genres de l’impasse temporelle.

Titre : l’effondrement du temps, (pénétration I, II et III) 
Auteur : l’imp(a)nsable 
Format : 16,7 x 24 cm 
Nombre de pages : 1222 pages
pour l’édition complète : 
ISBN : 978-2-916492-00-1 

Prix : 50 euros

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